Daniel-Lesueur en 300 mots

Daniel-Lesueur (1854-1921), pseudonyme masculin de Jeanne Loiseau, est une femme de lettres d’un vaste talent ; elle est aussi une grande philanthrope et une féministe qui défendit la cause des femmes avec tact. Parfaitement bilingue, elle s’est distinguée dans de nombreux genres littéraires, comme le roman, la poésie, la traduction …

Lieux de mémoire (1) – Paris

Daniel-Lesueur eut plusieurs adresses à Paris. D’abord rue de Turin chez sa mère dans les années 1870-1885, puis au 91 rue de Rome de 1885 à 1903 (où une plaque d’immeuble signale qu’elle y a demeuré). À la suite de ses nombreux succès d’édition, elle avait acheté la propriété …

Lieux de mémoire (2) – Montauban

Pour des raisons trop longues à expliquer ici, et notamment son décès brutal, Daniel-Lesueur fut enterrée au cimetière du Montparnasse à Paris dans un caveau appartenant à son frère cadet Henry Loiseau (où avaient été enterrées sa belle-mère et leur mère), car Daniel-Lesueur devait être enterrée à Montauban, ville …

La philanthrope

Admise à la Société des Gens de Lettres en 1892, elle postule en 1900 pour accéder au Comité. Si elle n’est pas élue à cette date, elle se représente avec succès en 1907, devenant la première femme élue au Comité de la Société des Gens de Lettres. Georges Sand …

La femme de cœur et d’action

Daniel-Lesueur a toujours été une battante, toujours engagée, toujours dévouée, toujours à l’écoute de ses consœurs. Avec le temps, elle créa ou participa activement à plusieurs œuvres d’importance. Elle fut une grande philanthrope, une féministe engagée (mais sans excès), une patriote pleine d’énergie mettant ses talents d’écriture au service …

La femme de lettres

Jeanne Loiseau publie son premier roman, Le Mariage de Gabrielle, en 1882, chez Calmann-Lévy. Son éditeur lui impose le choix d’un pseudonyme masculin : elle retient le prénom d’un grand-oncle maternel (Daniel O’connell, le « Libérateur irlandais ») et le nom de jeune fille de sa mère. La même année, elle publie …

La féministe engagée

Féministe, elle était la référence pour nombre de ses contemporains. Plusieurs l’ont comparée à George Sand (pour ses romans) ou Mme Ackermann (pour ses poèmes), mais elle fut plus que chacune de ces références. Femme, sans soutien de sa famille, elle doit se battre pour faire reconnaître son talent, …

Une voix au service de son pays

Fière d’être française, elle est partie prenante de la Troisième République. Lors de la guerre de 1914-1918, par une énergie débordante (au-delà du raisonnable, allant même jusqu’à l’épuisement), elle montre l’exemple, non seulement par ses écrits dans la presse (articles, poèmes) et des conférences, mais aussi par ses engagements …