L’œuvre philanthropique d’une femme d’action et de cœur


Le denier des veuves

Alors qu’elle était vice-présidente de la SGDL (première femme élue…), elle sera sensible aux souffrances des veuves nécessiteuses d’hommes de lettre et proposera que la Société y pourvut.
Sous son impulsion et avec le concours du bureau, Le denier des veuves fut créé en 1913 : elle assumera la présidence effective dès le début jusqu’à sa mort et veillera par son action à permettre à l’Œuvre de vivre sans l’aide financière de la Société. Madame Raymond Poincaré était présidente d’honneur.
Elle recevra des mains de Georges Lecomte, président de la SGDL, la médaille d’honneur de la Société (1919).
L’Œuvre recevra le prix Buisson de l’Académie française (remise officielle le 7 décembre 1922).


L’aide aux femmes des combattants

Dès le début de la guerre, elle fondera (avec une centaine d’amis dont les propriétaires et dirigeants de 4 hôtels parisiens : Le pavillon Ledoyen, l’Hôtel Meurice, l’Hôtel Edouard VII et le Grand Hôtel) une œuvre, L’aide aux femmes des combattants (AFC) qu’elle présidera pendant tout le conflit, œuvre destinée à secourir en premier lieu les femmes de soldats partis sur le front, les parents et enfants, et fut très vite ouverte aux réfugiés français et belges des zones envahies par l’ennemi. Un ouvroir et une antenne médicale et chirurgicale complétait le dispositif.
Daniel-Lesueur remettra la croix de chevalier de la Légion d’honneur au docteur Casseus, responsable de l’antenne médicale et chirurgicale de l’AFC (5 mai 1920).
Elle recevra la médaille de la Reconnaissance française en 1920, et la médaille de la Reine Elisabeth de Belgique (1920).
La citation correspondant à la médaille de la Reconnaissance française est reprise par la plupart des quotidiens.


La croisade des femmes françaises

En mars 1915, elle participe à la création de La croisade des femmes françaises, dont elle sera secrétaire (Juliette Adam étant présidente), puis assumera la présidence à partir de l’année suivante jusqu’à la fin du conflit.


un foyer de soldats sur le front

Malgré ses différentes occupations, elle prend le temps, en juin 1918, de créer avec Mary Mather un foyer de soldats sur le front (œuvre franco-américaine) et de vivre près du front, y donnant des cours d’anglais, distribuant livres, jeux, matériels pour écrire, etc..

Mary Mather recevra la croix de guerre.

  • Voir sur Gallica l’article du Gaulois, du 16 janvier 1919 (p.2, 6° colonne, Patriotisme et charité) qui présente la citation

 

 

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